En conformité avec l’accord du 30 avril entre les principaux syndicats et l’administration publique, un décret a été adopté pour revaloriser le salaire minimum, tant pour le secteur agricole que non agricole. Cette revalorisation est le second volet de l’accord, après une première hausse en 2022.
Youness Sekkouri, ministre de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, lors de la conférence post-Conseil du 21 septembre, a mis en lumière les termes de l’accord de 2022. Il a mentionné l’augmentation de 5% du SMIG au Maroc dans le secteur privé de l’an dernier. De plus, le SMAG a vu une augmentation de 10% en septembre 2022, indiquant que le SMAG reste inférieur au SMIG, montrant ainsi l’intention du gouvernement de les équilibrer à l’avenir.
« Après nos pourparlers avec les syndicats cette année, nous avons édicté ce décret. Le SMIG non agricole atteindra 3 120 dirhams par mois après cette hausse, comparativement à 2 828 dirhams avant septembre 2022, et 2 970 dirhams après la première hausse », a déclaré Sekkouri.
Sekkouri a mis en avant l’effort de son ministère pour réaliser cette augmentation, tout en reconnaissant le challenge dû aux nombreux employés non permanents, ne touchant pas le SMIG. Il a ajouté qu’environ 1,4 million d’employés, ou 39% du secteur formel, ont eu un salaire inférieur au SMIG entre juin et juillet 2023. Néanmoins, Sekkouri a insisté sur le respect de la majorité des entreprises vis-à-vis des augmentations salariales après des contrôles effectués en partenariat avec les syndicats.
Concernant le SMAG, il a souligné la spécificité de son calcul, qui est quotidien. « Les travailleurs agricoles percevaient 76,70 dirhams par jour, soit 1 994 dirhams mensuels en travaillant tous les jours. Post accord, ce montant est passé à 84,37 dirhams quotidiens, soit 2 193 dirhams mensuels. Avec la récente hausse, ils recevront 88 dirhams par jour, ou 2 303 dirhams mensuels », a-t-il détaillé. Sekkouri a réitéré l’ambition d’augmenter ces salaires, tout en admettant que le challenge dans le domaine agricole demeure significatif.
في ضل الارتفاع المستمرللمواد الاستهلاكية الأساسية،لا تتوافق هذه الزيادة المحتشمة وما تعرفه بلادنا من غلاءالمعيشة لأن متطلبات العيش الكريم أصبحت شبه منعدم و تراجعت إلى أدنى المستويات وهذا القطاع يعرف تحديات كبيرة،وعلى الجهات المختصة العمل بجد وتواصل دائم مع ممثلي النقابات والخروج بحزمة و رزمنةمن الحلول المثمرة وعلى المدى الطويل….إنه تحدي كبير….!